En cette période sans précédent, les restaurateurs font face à des défis inédits. Jean Sulpice, à la tête de l'Auberge du Père Bise, ne fait pas exception. Avec deux étoiles au Michelin, il partage son expérience pendant la pandémie et sa vision pour l'avenir de la gastronomie.
Une adaptation nécessaire
Le chef exprime sa douleur face à la fermeture temporaire de son établissement, une situation qui l'a poussé à repenser son approche. Dans un contexte aussi troublant, Sulpice reste déterminé à ne pas se laisser abattre. Évitant de céder face à la pression, il s'est engagé à soutenir ses producteurs locaux tout en explorant de nouvelles avenues culinaires. Cela a donné naissance à des plats gastronomiques à emporter, permettant à ses clients de savourer sa créativité chez eux.
Créativité et passion renouvelée
Au fil des semaines, Sulpice a trouvé du plaisir à travailler, même avec les contraintes sanitaires. « Je me réinvente », confie-t-il. Cette période l'a également conduit à développer de nouvelles recettes, dont une bisque de poissons écrevisses infusée à la tanaisie, une fleur délicate des montagnes. Sa capacité à innover lui permet de transformer des obstacles en opportunités.
Un temps pour la famille et l'inspiration
Bien que le confinement lui ait offert un moment de proximité avec sa famille, le chef a rapidement réalisé qu'il devait se remettre au travail pour faire face à l'urgence économique. Sulpice évoque également des moments légers, imaginant, par exemple, un confinement avec Tony Parker, une figure qui l'inspire tant par sa passion pour la gastronomie que par son parcours exceptionnel.







