Un tubercule aux caractéristiques exceptionnelles
La bonnotte de Noirmoutier est sans conteste l’une des pommes de terre les plus rares et recherchées, récoltée uniquement une semaine par an. Ce trésor gastronomique mérite d’être goûté au plus vite, ou vous devrez attendre l'année suivante.
Un processus de culture délicat
Cultivée sur l’île de Noirmoutier depuis les années 1920, la bonnotte a failli disparaître pendant plusieurs décennies, en particulier entre 2007 et 2010, lorsque sa production n’a pas pu répondre à la demande. Sa culture nécessite un soin particulier, car chaque tubercule est récolté à la main. Afin de le protéger, il est cultivé sous une butte de terre, enrichie de goémons, un engrais naturel unique. Ce soin se révèle essentiel, car un gel inattendu peut compromettre l'ensemble de la récolte. Traditionnellement, la bonnotte est plantée le 2 février, le jour de la Chandeleur, et récoltée 90 jours plus tard, avant sa pleine maturité.
À la table des grands chefs
La réputation de la bonnotte a été ravivée dans les années 1990 par la coopérative agricole de Noirmoutier, après une période d'oubli. Sa rareté en fait un produit de luxe : les premières récoltes sont parfois vendues aux enchères, atteignant des prix élevés. Bien que la production actuelle soit limitée à environ 100 tonnes par an, les chefs étoilés la mettent à l'honneur dans des plats créatifs et raffinés. Comme l'indique le chef Alain Ducasse, la bonnotte se savoure avec simplicité. Qu'elle soit rôtie avec des oignons ou servie avec une vinaigrette d’huîtres, chacune de ses présentations met en avant ses saveurs uniques.
Pour en profiter au maximum, il est recommandé de la consommer dans les 72 heures suivant la récolte. Sa peau fine, délicate, permet de l'apprécier sans nécessiter de pelage. N'attendez plus pour découvrir cette merveille de la gastronomie française, car son passage sur nos tables est éphémère.







