Une étude récente menée par des chercheurs français révèle un lien inquiétant entre la consommation d'aliments mal classés au Nutri-score et une augmentation de la mortalité. Dans un monde où la qualité nutritionnelle est essentielle, cette découverte soulève des questions cruciales sur nos choix alimentaires.
Le Nutri-score, un outil précieux
Adopté en France en 2017, le Nutri-score utilise un système de codes couleur pour évaluer la qualité nutritionnelle des aliments. Les produits classés « A » (vert foncé) sont recommandés, tandis que ceux marqués « E » (orange foncé) sont dénoncés comme les moins nutritifs. Bien que son affichage soit facultatif, plus de 350 entreprises l'intègrent sur leurs emballages, favorisant ainsi une consommation plus éclairée.
Les résultats de l'étude
La recherche, qui a suivi près de 500 000 personnes en Europe entre 1992 et 2015, montre que ceux qui consomment régulièrement des aliments mal classés présentent une mortalité plus élevée. En particulier, les risques de développer des cancers, ainsi que des maladies cardiovasculaires, respiratoires et digestives sont significativement accrus. Cette tendance s'explique par la richesse en calories, en graisses saturées, en sucres et en sel des aliments mal notés.
Les implications pour notre santé
Ces résultats soulignent l'importance de prendre conscience de ce que nous mangeons. Les aliments classés au Nutri-score comme peu nutritifs sont souvent associés à des maladies chroniques, telles que l'obésité, le diabète et l'hypertension artérielle. Ainsi, il est essentiel de faire des choix alimentaires plus judicieux et de prêter attention aux indications nutritionnelles pour préserver notre santé à long terme.







